dimanche 6 décembre 2009

Facebook, un outil des plus utiles





Contrepied de http://christine-changementstechno.blogspot.com/

Résumé de l’essai

Dans le mini-essai de notre collègue Christine C. Arsenault, il était question du site de réseautage social Facebook. Fondé par des étudiants de Harvard, ce site est accessible à tous depuis 2006. Il compte aujourd’hui plus de trois cents millions d’abonnés. Ces derniers peuvent se créer un profil d’usager et y afficher des informations personnelles telles que : nom, date de naissance, occupation, intérêts, etc. Ils peuvent également y ajouter des photos et des vidéos. Chaque profil comprend un espace appelé « mur », où il est possible de publier des informations personnelles et d’interagir avec d’autres utilisateurs. Tous les profils des utilisateurs ne sont pas accessibles à tous. Pour accéder au profil d’un autre utilisateur, il faut d’abord que ce dernier l’accepte en tant qu’ami. Ce statut lui permet alors d’avoir accès à l’information contenue dans le profil de l’autre utilisateur. Cependant, cet accès peut être restreint. En ce sens, il est possible de rendre la totalité du contenu accessible à certaines personnes et d’en restreindre l’accès à d’autres. Facebook propose également différentes applications favorisant l’interaction entre les utilisateurs.

En ce qui a trait à la critique de Christine, elle reflétait supposément le point de vue du professionnel de la communication. On critiquait le fait que Facebook peut être chronophage et madame Arsenault en profitait pour préciser que cet aspect ne s’appliquait pas à elle, mais à certains de ses collègues.

Ensuite, il était question de l’accès aux informations personnelles des utilisateurs. On voulait mettre en garde contre la diffusion de photos qui pouvait élargir la frontière des personnes ayant accès aux informations personnelles des utilisateurs.


Enfin, on estimait que la fonction de recherche n’était pas très pratique, puisqu’il semblait difficile de retrouver une personne ayant un nom très populaire. On mentionnait également que le ciblage des profils était particulièrement laborieux et qu’il devenait grandement problématique pour les entreprises qui désiraient cibler un public très précis.

Mon désaccord

Je dois tout d’abord mentionner que dans l’ensemble les informations contenues dans la présentation de la technologie sont véridiques. Cependant, elles sont grandement incomplètes, car plusieurs fonctions ne sont pas mentionnées.

En ce qui concerne la critique du site de réseautage Facebook, elle représentait prétendument le point de vue du professionnel de la communication. Cependant, il s’agissait davantage d’une critique représentant le point de vue du public, seule la notion de ciblage correspondait au point de vue d’un professionnel de la communication. En ce sens, j’opterai donc pour le point de vue du professionnel de la communication.

D’abord, notre collègue Christine mentionnait que Facebook pouvait être chronophage pour un grand nombre d’utilisateurs. Il est certain que cette application de réseautage peut l’être, mais si les utilisateurs l’utilisent à bon escient, elle peut être d’une grande utilité. Les réseaux sociaux complexes ont toujours existé, mais de récentes avancées technologiques de la communication ont permis leur émergence comme forme sociale d'organisation dominante. Facebook peut être davantage perçu « comme un réseau de liens interpersonnels amenant de la sociabilité, de l'aide, de l'information, une idée d'appartenance et une identité sociale. » (Rheingold, 2005 : en ligne) Facebook favorise la création et la gestion de réseaux sociaux multiples et personnels.

Ensuite, notre collègue mentionnait que le ciblage des profils était laborieux et problématique pour les entreprises. En fait, il serait probablement plus juste d’affirmer que le site de réseautage Facebook représente une plateforme de choix pour tout annonceur désireux d’investir en publicité électronique, puisqu’elle permet de cibler un public très précis, et ce, assez facilement. Elle est d’ailleurs grandement utilisée par les entreprises. Ces dernières souhaitent devenir « amis » avec le plus grand nombre de membres possible, et ainsi, pouvoir contacter leurs relations. De cette manière, elles peuvent envoyer des publicités entièrement conçues en fonction d’un segment précis d’utilisateurs.

Enfin, Christine dénonçait la facilité d’accès aux informations personnelles des utilisateurs. Cependant, pour les communicateurs, les données publiées dans le profil des utilisateurs valent leur pesant d’or, car elles comprennent « tous les critères sociodémographiques classiques, mais aussi les goûts des internautes, leurs passions, la manière dont ils en parlent, et leur réseau d’amis. » (Balagué, 2007 : en ligne)

« En publicité, il faut donc tout savoir sur ce consommateur, connaître […] ses habitudes de consommateurs et ses habitudes de vie, quelle perception il a des différents produits, services et idées portés à son attention, quels sont les éléments qui prédisposent, maintiennent et renforcent son comportement et quels sont les freins qui bloquent son passage à l’achat de certaines offres. » (Dagenais, 2008)

Bref, plus le communicateur en connaîtra sur son public cible, plus le message sera personnalisé et plus il y aura de chances d’atteindre son objectif communicationnel. Grâce à cet aspect du site, les entreprises peuvent restreindre leurs investissements, et ainsi, augmenter leurs revenus. Si toutefois, certaines personnes ne souhaitent pas que les entreprises utilisent leurs informations personnelles pour leur envoyer des publicités, il est possible de se soustraire de l’offre publicitaire.

« Devant les nombreuses réactions, à la fois de ses membres et de défenseurs de données personnelles sur Internet (comme l’Electronic privacy Information Center par exemple), Marc Zuckerberg, fondateur et CEO de Facebook, a dû revenir en arrière en décembre, laissant à ses membres le choix de se désabonner de l’offre publicitaire ». (Balagué, 2007 : en ligne)

Exemples d’utilisation de Facebook

Lorsqu’une entreprise est jeune, les budgets réservés à la communication sont plutôt limités, il est donc d’autant plus important d’avoir une imagination débordante pour trouver des solutions économiques. Les sites de réseautage comme Facebook peuvent être un bon moyen de faire parler de soi avec un coût minime, voire même nul. Beterz.com, site gratuit d’entraînement au pari sportif, l’a bien compris. Il a lancé une opération sur Facebook, dont le but recherché était d’apporter une visibilité à la marque. Beter’z a donc intégré Facebook à sa communication, en proposant à ses membres de se connecter via Facebook, afin que ces derniers puissent échanger leurs pronostics sur divers paris sportifs. (www.webmarketing.com, 2009)

« La marque étant jeune, celle-ci a besoin de travailler sa notoriété et pour cela, elle vient de lancer une opération de visibilité sur Facebook. Beter’z a créé un événement : « Je parie que vous allez m'aider » celui-ci mettait à la disposition des invités une image représentant le logo et l’URL du site et demandait aux invités de remplacer pendant 24 h la photo de leur profil par cette image. » (www.webmarketing.com, 2009)

Il s’agissait ici d’une façon originale de faire de la communication gratuite en utilisant le caractère viral du site Facebook. Ci-bas, une image de la page évènement Facebook de l’entreprise Beter’z.

Facebook peut également être utile en politique. Lors de sa campagne électorale de 2008, Barack Obama a révolutionné les stratégies électorales en utilisant le site Facebook. Cet outil virtuel lui a d’ailleurs permis de rejoindre un public jeune qui s’intéresse peu à la politique. Ci-bas, une image de la page officielle Facebook du candidat à la présidence 2008 Barack Obama.

Facebook et la fracture numérique

« Mis en évidence par l’importance croissante de l’informatique et la télématique dans l’économie mondiale de l’information et par l’émergence de la société de l’information, l’écart entre pays développés et pays en développement en termes d’accès à ces technologies fait l’objet d’une attention plus large ces dernières années. C’est cet écart que l’on a désigné sous le terme de
« fracture numérique ». (Ambrosi, 2005 : en ligne)

Cette notion de fracture numérique s’est transformée au fil des années. Au départ, elle s’attardait essentiellement aux problèmes de connectivité. Par la suite, on a commencé à se préoccuper du développement des capacités et des compétences nécessaires pour utiliser les nouvelles technologies de la communication. Enfin, on a considéré également l’utilisation des ressources intégrées dans la technologie.

Serait-il juste d’affirmer que les applications du Web 2.0 (Facebook), avec ses valeurs de partage et de solidarité, pourraient contribuer à la réduction de la fracture numérique entre les pays du Nord et les pays du Sud? Il serait également intéressant de se questionner sur ce que le Web 2.0 apporte véritablement à la solidarité numérique. Le Web 2.0 serait-il plutôt susceptible d’engendrer de nouvelles formes de fractures numériques?

Sources:

Ambrosi, Alain, Peugeot, Valérie et Pimienta, Daniel. 2005. « Enjeux de mots : regards multiculturels sur les sociétés de l'information ». Caen : C. et F. Éditions, 656 p.

Balagué, Christine. 2007.« Facebook : nouvel outil marketing des entreprises ou effet de mode? ». In Nonfiction.fr Le portail des livres et des idées. En ligne. URL : http://www.nonfiction.fr/article-439-facebook__nouvel_outil_marketing_des_entreprises_ou_effet_de_mode_.htm. Consulté le 2 décembre 2009.

Dagenais, Bernard. 2008. « La publicité : stratégie et placement média ». Québec : Les Presses de l'Université Laval, 542 p.

Rheingold, Howard. 2005. « Qui sait qui connaît qui? Les réseaux sociaux comme forces motrices ». In Foules intelligentes La nouvelle révolution sociale. Paris : M2 Éditions, pp. 91-98.

Webmarketing. 2009. « Facebook : exemple de communication gratuite et efficace ». En ligne. URL : http://www.webmarketing-com.com/2009/10/23/5291-facebook-exemple-de-communication-gratuite-et-efficace. Consulté le 2 décembre 2009.

vendredi 16 octobre 2009

La télévision hertzienne


La petite histoire de la télévision hertzienne

Bien qu’elle ne soit pas une technologie récente, la télévision hertzienne exerce encore un rôle majeur dans le domaine des communications publiques. Commençons d’abord par faire une brève présentation de cette technologie.

La diffusion hertzienne traditionnelle s’avère le moyen le plus ancien, mais également le plus courant. À la base, il s’agit du même principe que celui de la radio. Cependant, la télévision hertzienne est apparue beaucoup plus tard, car il est beaucoup plus complexe de transmettre des images que de transmettre du son. Le principe de la télévision consiste à diviser une image en lignes horizontales, et de coder l’image ligne par ligne. L’image est donc reconstituée sur un téléviseur, une ligne après l’autre, et l’effet de persistance rétinienne permet au cerveau de l’interpréter comme une image en mouvement, alors qu’en réalité il s’agit d’une suite d’images figées qui défilent au rythme de 25 images par seconde. (De Clerk, 2007) Ci-bas, un schéma représentant le principe de codage des images.


Shéma représentant le codage des images ligne par ligne. (De Clerk, 2007)

Voici donc une courte récapitulation historique de la télévision hertzienne. En 1884, l’ingénieur allemand Paul Nipkow invente un dispositif précurseur de la télévision, il s’agit d’un procédé de décomposition de l'image, ligne par ligne à l'aide d'un disque rotatif perforé qui forme une spirale centripète (disque de Nipkow). En novembre 1907, le Russe Boris Rosing conçoit un tube cathodique perfectionné qui prévoit un balayage électronique de l'image à transmettre. En 1926, John Logie Baird et Charles Jenkins font la première démonstration publique de la télévision à l’aide du système mécanique inspiré du disque perforé de Nipkow. En 1932, la BBC met sur pied une station expérimentale de télévision électronique à Londres alors que la RCA en fait de même à New York. La Deuxième Guerre mondiale vient mettre un frein au développement de la télévision, mais dès la fin des hostilités, la télévision est lancée aux États-Unis et relancée en Angleterre. Enfin, pour ce qui est de l'apparition de la télévision au Canada, elle remonte à 1952. (Willett, 1989)

Un rôle de premier plan dans le domaine
des communications publiques

La télévision fait partie de la vie des gens depuis de nombreuses années et elle est un outil de communication des plus utilisés. Les professionnels de la communication l’utilisent à profusion pour transmettre leurs messages à travers les différentes publicités télévisées. La télévision reçoit en général la plus grande proportion du budget publicitaire de la part des annonceurs. En intégrant l’écrit, l’image, le son et le mouvement, elle est le média le plus complet. Elle est considérée comme étant un média prestigieux qui permet de construire l’image d’un produit ou d’un annonceur, et ce, très rapidement. La télévision permet également d’ajouter une touche émotive aux messages publicitaires diffusés. Il s’agit du média de masse par excellence, car aucun autre média ne permet de rejoindre autant de monde en même temps. Elle est également un média de fréquence, grâce à certaines émissions ou téléromans diffusés sur les chaînes généralistes. En ce sens, les gens qui regardent ce type d’émissions sont souvent de fidèles téléspectateurs qui sont présents à toutes les semaines pour regarder chaque nouvel épisode. (Dagenais, 2008)

La télévision ne sert pas uniquement à projeter des publicités, elle est également la première source d’information quotidienne pour l’ensemble de la population. Selon l'étude réalisée par Princeton Survey Research Associates International, « le plus grand groupe de consommateurs d'informations - 46 pour cent des personnes sondées - dépend fortement de la télévision pour son information ». (Cyberpresse, 2008 : en ligne) La plupart des chaînes de télévision généralistes possèdent leur équipe journalistique qui présente leur bulletin de nouvelles à raison de deux à trois fois par jour. Sachant que les gens mènent des vies excessivement actives, ils veulent être informés rapidement et la télévision répond parfaitement à ce besoin. De plus, l’information est transmise sans aucun effort de la part du téléspectateur. Ce dernier n’a qu’à digérer l’information qui lui est transmise par les images et par le son. D’ailleurs, on pourrait qualifier la télévision de médium chaud, car il ne s’agit pas d’un média qui favorise la participation, si l’on tient compte que l’information diffusée est déjà complète.

Quant aux relations publiques, elles bénéficient amplement de la popularité de ce média de masse. Bien que les relationnistes ne soient pas assurés que les médias traiteront de leur sujet, ils apprécieront la couverture de leur évènement, de leur cause ou de leur nouvelle par un journaliste de la télévision, puisqu’elle est le média offrant la plus grande portée.

Quelques exemples historiques marquants

Plusieurs évènements historiques ont marqué l’histoire de la télévision hertzienne, en voici donc quelques exemples. Le premier a eu lieu le 2 juin 1953, alors que les gens du monde entier avaient les yeux rivés sur leur téléviseur pour regarder en direct le couronnement de la reine Élisabeth II.

Source : http://www.youtube.com/watch?v=RMINSD7MmT4&NR=1

Ensuite, le 21 juillet 1969, la transmission à la télévision des premiers pas de Neil Armstrong sur la lune a représenté un véritable défi technique, permettant la diffusion en direct de 40 000 km de distance. Cette émission a permis de rassembler plus de 600 millions de téléspectateurs à travers le monde. (De Clerk, 2007) Ci-haut, vous pouvez visionner le vidéo des premiers pas de Neil Armstrong. Ces deux évènements resteront à jamais gravés dans la mémoire des téléspectateurs de cette époque.

Une technologie d’envergure grandement critiquée

Bien que la télévision hertzienne ait marqué notre histoire et qu’elle soit une technologie des plus utilisées, il n’en demeure pas moins que les professionnels de la communication présentent certaines réticences à son égard.

D’abord, la télévision est perçue comme un moyen de communication de masse. « Il s’agit là d’une conception essentiellement idéologique et mythique issue des Etats-Unis et reprise partout dans le monde, sans que l’on ait osé la mettre en cause. En réalité, la radiodiffusion n’est qu’une communication tronquée qui sert bien les pouvoirs. » (Willett, 1989) La communication ainsi réalisée avec ce média que constitue la télévision ne correspond pas à la communication conçue comme un échange réciproque de messages et un partage de significations. La communication engendrée par la télévision est unidirectionnelle, seule une minorité possède le privilège de transmettre des données et des informations. Ces rares communicateurs détiennent donc un grand pouvoir et ils « deviennent les maîtres du témoignage de ce qui est supposé être véridique. » (Willett, 1989)

Ensuite, la télévision est sans contredit l’un des plus importants véhicules publicitaires, ce qui fait d’elle un pilier pour la société de consommation. À travers l’histoire, la publicité télévisuelle est devenue un mécanisme indispensable au fonctionnement de nos sociétés capitalistes. « À partir des années soixante, la publicité et la télévision s’imposent massivement, participant au premier chef au développement de la société de consommation ». (Willett, 1989)

Enfin, la télévision favorise la passivité et l’isolement de son récepteur. Regarder une émission de télévision ne nécessite pas une grande participation de la part du récepteur. Ce dernier peut même la regarder sans grande attention, elle sert même parfois de simple trame de fond à des tâches quotidiennes. Certaines personnes considèrent qu’il est plus facile d'allumer la télévision que d'aller vers les autres pour pratiquer des activités sociales. En restant devant leur téléviseur, ils ont moins l’impression d’être seul. De plus, on constate que la télévision sert rarement à stimuler des discussions en famille, notamment parce que le nombre de télévisions par foyer a augmenté. Chacun regarde ses émissions préférées et elles sont rarement les mêmes pour tous les membres de la famille.

Une simple piste de réflexion

En terminant, il serait intéressant de réfléchir sur la mort annoncée de la télévision hertzienne.

« CBC/Radio-Canada propose que le Conseil collabore avec Industrie Canada afin de fixer au 31 août 2011 la date d’arrêt obligatoire du service de télévision analogique au Canada. Cette date suivrait ainsi de deux ans à peine la date d’arrêt obligatoire aux États-Unis. CBC/Radio-Canada recommande également que le CRTC surveille l’évolution du dossier aux États-Unis et ailleurs dans le monde en préparation pour un arrêt obligatoire qui ferait en sorte que les Canadiens ne soient pas indûment touchés par cette initiative. »
(Radio-Canada, 2006 : en ligne)

Puisque la télévision ne sera plus offerte gratuitement, un certain nombre de gens n’auront plus accès à ce moyen de communication de masse. Même si seulement 12 pour cent des Canadiens reçoivent leur service de télévision par voie hertzienne, il est fort probable qu’un certain nombre d’entre eux n’auront pas les moyens d’utiliser une autre technologie alternative telle que le câble ou la télévision par satellite. Une fois de plus, ce sera encore les pauvres de la société qui seront pénalisés. Afin de compenser l’arrêt du service de télévision analogique, devrait-on proposer des tarifs spéciaux pour permettre l’accessibilité à ce média de masse, et ce, à toutes les classes de la société?

Sources :

Dagenais, Bernard. 2008. « La publicité : stratégie et placement média ». Québec : Les Presses de l’Université Laval, 542 p.

De Clerk, Antoine. 2007. « Les dessous d’Internet ». Paris : Ellipses Édition Marketing, 127 p.

La presse canadienne. 2008. « La télé : principale source d'information des Américains ». Cyberpresse. En ligne. 18 août. URL : http://www.cyberpresse.ca/arts/television-et-radio/200809/08/01-660884-la-tele-principale-source-dinformation-des-americains.php. Consulté le 8 octobre 2009.

Radio-Canada. 2006. « Fiche d'information de CBC/Radio-Canada Transmission hertzienne et transition à la télévision numérique/HD ». En ligne. URL : http://www.cbc.radio-canada.ca/presentations/ftc/2006/OTA-FR-Sept28.pdf. Consulté le 14 octobre 2009.

Willet, Gilles. 1989. « De la communication à la télécommunication ». Québec : Les Presses de l’Université Laval, 330 p.

mercredi 9 septembre 2009

D'après vous, les technologies d'information sont-elles déterminantes dans le développement de nos sociétés?

Je considère que les technologies d’information influencent grandement le développement de nos sociétés. Les technologies peuvent jouer un rôle important en améliorant la qualité de vie des gens, et ce, à travers le monde entier. En ce sens, elles peuvent donner accès à une information déterminante, accélérer l’apprentissage et la compréhension des choses, renforcer des collectivités et donner aux gens le pouvoir de transformer leur vie. Les technologies d’information sont un moyen privilégié pour relever les défis d'une société en pleine mutation. Chaque technologie entraîne des changements dans nos comportements et dans nos habitudes de tous les jours. « La plupart des activités humaines, de la vie quotidienne à la vie du travail, du niveau local au niveau planétaire, sont directement ou indirectement concernées et modifiées par les échanges d'informations et de données en tous genres que généralise le développement des technologies de l'information et de la communication » (Holtz-Bonneau, 1998)

Il devient donc essentiel de mettre à profit ces nouveaux outils. Bien que les technologies d’information soient plutôt bénéfiques pour la société, l’usage que l’on choisit d’en faire est somme toute très important. Il faut donc prendre le temps d’y réfléchir afin de les utiliser à bon escient. Certains craignent aussi que les technologies d'information entraînent une perte de liberté individuelle (exemple du Big Brother).

Holtz-Bonneau, France. 1998. « Projet d'ouvrage collectif et international et appel à des stratégies pour demain ». En ligne. URL : http://funredes.org/mistica/francais/cyberotheque/thematique/fra_doc_ino.html. Consulté le 8 septembre 2009.

Qu'est-ce que le déterminisme technologique?

Selon Toffler, « si la technologie est un moteur puissant, doué d'une énergie irrésistible, le combustible en est le savoir ». (Toffler, 1971) Le déterminisme technologique est un courant de pensée faisant partie de la sociologie des techniques. Selon ce courant de pensée, la société n’influence pas la technique. Le changement technique est donc indépendant de la société, bien que parfois influencé par la science. Par contre, les changements techniques engendrent des changements sociaux.

En ce sens, la technique influence la société. Selon André Leroi-Gourhan, important représentant du déterminisme, « le déterminisme technique conduit à considérer le propulseur comme un trait naturel, inévitable, né de la combinaison de quelques lois physiques et de la nécessité de lancer le harpon ». (Groenen, 1996) Aujourd’hui, le déterminisme technologique est grandement remis en question. D’ailleurs, le constructivisme social s’oppose à ce courant de pensée.

Groenen, Marc. 1996. « Leroi-Gourhan : essence et contingence dans la destinée humaine. » Paris : De Boeck & Larcier s.a., 186 p.

Toffler, Alvin. 1971. « Le moteur technologique ». in Le choc du futur. 1ière édition 1970. Paris : Denoël/Gonthier, pp. 36-42.