
Contrepied de http://christine-changementstechno.blogspot.com/
Résumé de l’essai
Enfin, on estimait que la fonction de recherche n’était pas très pratique, puisqu’il semblait difficile de retrouver une personne ayant un nom très populaire. On mentionnait également que le ciblage des profils était particulièrement laborieux et qu’il devenait grandement problématique pour les entreprises qui désiraient cibler un public très précis.
Ensuite, notre collègue mentionnait que le ciblage des profils était laborieux et problématique pour les entreprises. En fait, il serait probablement plus juste d’affirmer que le site de réseautage Facebook représente une plateforme de choix pour tout annonceur désireux d’investir en publicité électronique, puisqu’elle permet de cibler un public très précis, et ce, assez facilement. Elle est d’ailleurs grandement utilisée par les entreprises. Ces dernières souhaitent devenir « amis » avec le plus grand nombre de membres possible, et ainsi, pouvoir contacter leurs relations. De cette manière, elles peuvent envoyer des publicités entièrement conçues en fonction d’un segment précis d’utilisateurs.
Enfin, Christine dénonçait la facilité d’accès aux informations personnelles des utilisateurs. Cependant, pour les communicateurs, les données publiées dans le profil des utilisateurs valent leur pesant d’or, car elles comprennent « tous les critères sociodémographiques classiques, mais aussi les goûts des internautes, leurs passions, la manière dont ils en parlent, et leur réseau d’amis. » (Balagué, 2007 : en ligne)
« En publicité, il faut donc tout savoir sur ce consommateur, connaître […] ses habitudes de consommateurs et ses habitudes de vie, quelle perception il a des différents produits, services et idées portés à son attention, quels sont les éléments qui prédisposent, maintiennent et renforcent son comportement et quels sont les freins qui bloquent son passage à l’achat de certaines offres. » (Dagenais, 2008)
Bref, plus le communicateur en connaîtra sur son public cible, plus le message sera personnalisé et plus il y aura de chances d’atteindre son objectif communicationnel. Grâce à cet aspect du site, les entreprises peuvent restreindre leurs investissements, et ainsi, augmenter leurs revenus. Si toutefois, certaines personnes ne souhaitent pas que les entreprises utilisent leurs informations personnelles pour leur envoyer des publicités, il est possible de se soustraire de l’offre publicitaire.
« Devant les nombreuses réactions, à la fois de ses membres et de défenseurs de données personnelles sur Internet (comme l’Electronic privacy Information Center par exemple), Marc Zuckerberg, fondateur et CEO de Facebook, a dû revenir en arrière en décembre, laissant à ses membres le choix de se désabonner de l’offre publicitaire ». (Balagué, 2007 : en ligne)
Exemples d’utilisation de Facebook
Lorsqu’une entreprise est jeune, les budgets réservés à la communication sont plutôt limités, il est donc d’autant plus important d’avoir une imagination débordante pour trouver des solutions économiques. Les sites de réseautage comme Facebook peuvent être un bon moyen de faire parler de soi avec un coût minime, voire même nul. Beterz.com, site gratuit d’entraînement au pari sportif, l’a bien compris. Il a lancé une opération sur Facebook, dont le but recherché était d’apporter une visibilité à la marque. Beter’z a donc intégré Facebook à sa communication, en proposant à ses membres de se connecter via Facebook, afin que ces derniers puissent échanger leurs pronostics sur divers paris sportifs. (www.webmarketing.com, 2009)
« La marque étant jeune, celle-ci a besoin de travailler sa notoriété et pour cela, elle vient de lancer une opération de visibilité sur Facebook. Beter’z a créé un événement : « Je parie que vous allez m'aider » celui-ci mettait à la disposition des invités une image représentant le logo et l’URL du site et demandait aux invités de remplacer pendant 24 h la photo de leur profil par cette image. » (www.webmarketing.com, 2009)
Facebook et la fracture numérique
« Mis en évidence par l’importance croissante de l’informatique et la télématique dans l’économie mondiale de l’information et par l’émergence de la société de l’information, l’écart entre pays développés et pays en développement en termes d’accès à ces technologies fait l’objet d’une attention plus large ces dernières années. C’est cet écart que l’on a désigné sous le terme de
« fracture numérique ». (Ambrosi, 2005 : en ligne)
Cette notion de fracture numérique s’est transformée au fil des années. Au départ, elle s’attardait essentiellement aux problèmes de connectivité. Par la suite, on a commencé à se préoccuper du développement des capacités et des compétences nécessaires pour utiliser les nouvelles technologies de la communication. Enfin, on a considéré également l’utilisation des ressources intégrées dans la technologie.
Ambrosi, Alain, Peugeot, Valérie et Pimienta, Daniel. 2005. « Enjeux de mots : regards multiculturels sur les sociétés de l'information ». Caen : C. et F. Éditions, 656 p.
Dagenais, Bernard. 2008. « La publicité : stratégie et placement média ». Québec : Les Presses de l'Université Laval, 542 p.
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